Lettre à un être bien pensant

Je t’ épargne le célèbre adage sur la culture et la confiture (belle prétérition…)… D’ailleurs, qu’est-ce qu’être cultivé ? Dire que Schopenhauer est le fondateur du pessimisme, est-ce faire preuve de plus de culture que de commenter les 15 buts marqués en équipe de France par Dominique Rocheteau entre 1977 et 1986 ? La culture footballistique : Inutile ? Un pis-aller peut être ? Pas si sûr. Vas bouffer avec Bernard Brochant en repas d’affaire ; je ne suis pas convaincu qu’il sera plus attentif au Discours sur la méthode qu’à la défaite des bleus la semaine dernière.

Est il en effet plus pertinent de se jardiner le cerveau en lisant l’autobiographie de Dai Hsiao Ai que celle de Bernard Montiel ? Non, t’as raison, c’est dur comme question, personne connaît Dai Hsiao Ai, à part Google. Quant à Nanard, au même titre que Napoléon et Casimir, il fait partie de l’héritage quasi génétique que nous lèguerons à nos enfants ; inutile dès lors de lire son Goncourt.

Je te rappelle la question de départ : « Qu’est ce qu’être cultivé ». Si tu considères que je pense, [et que] donc je suis (deux fois Descartes aujourd’hui…)…

Je remercie Diderot d’avoir eu la bonne idée d’inventer l’encyclopédie.

Troisième et fatidique jour

3 jours déjà. C'est à peu près autant que le nombre de litres de vin absorbés par ma pomme hier soir. Ha ben ouais, je lis les autres blog, moi, en tant que débutant, et si il y a bien un truc que j'ai tout de suite compris, c'est que le mec ou la nana qui fait un blog, il a comme obligation de picoler et surtout de le dire. C'est comme ça, ça se discute pas.

Du coup, profonde reflexion: Comme il n'y a pas de hasard dans la vie (selon un mec dont le nom m'échappe), je me demande si je vais me biturer tous les soirs pour ne pas déroger aux fondamentaux ou si j'écris mon blog pour justifier mon alcoolisme de stade 3 sur l'echelle de Ricard. J'ai mon idée là dessus, mais il est un peu tôt pour la consigner ici.

Cependant, il est un peu tôt aussi pour aller faire la sieste, mais je m'en fous, personne me fera chier si j'y vais quand même.

L'enthousiasme empoisonné

Je ne me fais pas d'illusions... Je vois déjà tous ces sourires narquois sur les lèvres de mes lecteurs non seulement sceptiques, mais en plus inexistants.

Je les entends déjà maugréer des "pffff, tu continueras pas ton blog, ça va t'amuser 3 jours, et tu vas passer à autre chose". Mais mon "pffff" à moi, c'est que les gens, y croivent jamais aux projets des autres. Vlan dans leur gueule de médisants.

Le problème que je constate, toutefois, c'est que des gens au courant, pour l'instant, y en a pas. C'est un thème récurant aujourd'hui, l'absence de lecteurs. Le problème que je constate, disais-je, c'est que s'il n'y a personne pour maugréer et que attendu que j'entends quand même des "ppfff", et ben c'est que je me soupçonne capable de priver mes non lecteurs des délices de ma verve. Faites le jeu de mot, et trouvez ce dont je ne prive pas mes non lectrices.

Nomenclature des véléités

C'est avec une émotion certaine que je me retrouve devant mon écran à écrire des mots qui, sans doute, ne seront jamais lus par personne, à part peut être deux ou trois spice di counasse de ma connaissance.

J'ai cru comprendre qu'écrire un blog, c'était écrire tout et n'importe quoi... Pour ma part, minimaliste que je suis, avant d'écrire tout, je vais m'atteler à la non moins lourde tâche d'écrire n'importe quoi.

C'est pas une bonne idée ça?