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Les souffrances underground du jeune Nostradamiaou

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Lieu : Paris, France

30.5.05

Le devoir cynique

Des bureaux de vote, dans ma vie, je n’en ai pas fréquenté beaucoup. J’avoue que je connais mieux les bistrots que les bureaux de vote, j’y vais plus fréquemment, c’est un fait. Faut dire que les bistrots sont ouverts plus souvent, plus tard dans la nuit et que le débat démocratique auquel on participe en leur sein est généralement non seulement plus animé, mais de surcroît autrement plus rigolo. Si on se marrait autant dans les bureaux de votes que dans les bistrots, je me dis que le taux de participation serait très différent.

Hier, justement, je me suis rendu à mon bureau de vote pour y remplir mon devoir civique, faute d'y remplir mon verre. J'ai pour cela dirigé mes pas vers une école primaire de la rue Manin. C’est là, pour ma part, qu’était organisé le scrutin. Une école : c’est un signe, car les écoles comme les bureaux de vote, je ne les ai jamais trop fréquentées non plus. Notons toutefois que ce coup ci, la raison ne réside pas dans une notion d’heure ou de fréquence d’ouverture des établissements scolaires. Non ! C’est plutôt la bienveillance supérieure des patrons de bars démontrée à mon égard quand je jouais au tarot l’après midi dans leurs gargotes, bienveillance que je n’ai jamais ressentie d’un de mes prof pendant un cours de math ou de chimie, cartes en main, atouts ou pas atout.

Si je n’ai jamais été un as à l’école, mon devoir civique, en revanche, m’a toujours tenu à cœur. Une fois dans l’isoloir, je deviens très sérieux. Il ne s’agit pas de se déconcentrer. Cela dit, je n’étais pas très inquiet hier, car j’avais bien révisé. Faut dire que la question qu’on me posait, je la connaissais à l’avance. Manifestement, quelqu’un avait piqué le sujet et j’ai eu la chance de faire partie de ceux qui en ont eu connaissance avant l’épreuve. Forcément, ça aide pour cibler les révisions et faire l’impasse sur les trucs pas importants. Le mec qui m’a rencardé, j’ignore qui il est car il a préféré rester anonyme. Or, non seulement il m’a anonymement envoyé le sujet par la poste, mais il m’a même envoyé tout le cours se rattachant à la question. Ca m’a fait gagner pas mal de temps, je ne vous le cache pas.


Je ne peux pas dire que j’étais très fier de moi d’avoir triché quand je me suis présenté devant le jury, mais j’ai pris un air obséquieux et j’ai rendu ma réponse, comme si de rien était. Croyez-le ou pas, ça a tellement bien marché mon air obséquieux qu’une dame m’a même demandé si je voulais participer au dépouillement le soir même. Le dépouillement, en fait, c’est la correction. Une aubaine comme ça, ça ne se présente pas souvent dans la vie alors évidemment, j’ai accepté.

Il a donc fallu que je reprenne le chemin de l’école le soir même. C’était la première fois de ma vie que j’étais pressé d’aller à l’école, qui plus est un dimanche soir à 22h00. Quand je pense que certains affirment que les profs sont des feignants…

Une fois sur place, on m’a installé à une table avec trois autres personnes que je ne connaissais pas. Ce n’est pas très étonnant, car vu l’age moyen des candidats, ils avaient du redoubler pas mal de fois. Je ne les avais donc jamais eus dans ma classe.

Là où je n’ai pas été content du tout, c’est quand on est tombé sur ma réponse à moi. En la lisant, quelqu’un s’est exclamé que c’était nul. Comme j’avais un peu honte, je ne l’ai pas trop ramenée, mais faut quand même pas déconner : que je me sois trompé de réponse, ce qui s’est vérifié par la suite, d’accord ; mais de là à dire que c’est nul, sans même rectifer… Moi, au moins, j’avais pensé à marquer mon nom, ce que les autres - vous allez rire - avaient majoritairement omis de faire. Selon moi, ça explique d’ailleurs pourquoi il y a tant de redoublants.

En ouvrant une des enveloppes, on est aussi tombé sur une sorte de lettre dans laquelle il y avait écrit au début :

Cher Bernard,

Tu le sais, aujourd’hui le courrier est gratuit. Comme chaque fois que c’est le cas, j’en profite pour t’écrire cette lettre en espérant que, cette fois, tu me répondras…


Je ne peux pas vous dire la suite, je suis tenu au secret. Je trouve même un peu honteux d’avoir ouvert et lu ce courrier à voix haute. Ce n’est pas parce que c’est gratuit que le secret postal devrait être violé. Personnellement, je ne la trouvais pas nulle moi, cette lettre, contrairement à mes petits camarades de tablée.

Bref, tout ça était un sacré foutoir pas très constructif et quand on a eu fini, je me suis bien juré de ne pas recommencer. La prochaine fois, c’est au bistrot que j’irai me dépouiller. Là bas, au moins, on est sûr d’être rectifié correctement.

24.5.05

Rencontres éphémères

Philippe, on peut pas dire que ce soit un copain. Nan, Philippe je ne le connais pas depuis assez longtemps pour dire ça.

Philippe, je l’ai rencontré mi avril, dans un bistrot de la rue Eugène Jumin près de la porte de Pantin. A cette époque, j’habitais rue Petit, dans l’appartement vide de Fred en attendant qu’il s’y installe et que ma sous locatrice me rende le mien. Comme meubles, j’avais un matelas, une lampe de chevet, une serviette de bain et un piano numérique avec une chaise devant. Spartiate le logement. Je me plaisais à dire que je vivais comme un kosovar. Un kosovar seul dans 65 m2 à Paris, même sans meuble, faut tout de même relativiser, c’est un kosovar de luxe.

Dans cet appartement, mes activités favorites étaient jouer du piano et dormir. Faut dire qu’à part ces dernières, les autres animations dont je disposais, c’était soit prendre des douches, soit atelier stroboscope, celui-ci consistant en continuellement allumer et éteindre le plus vite possible ma lampe de chevet et ce, sans griller l’ampoule. Toutes ces occupations, tant ludiques étaient-elles, finissaient parfois par me lasser et, dès lors, je sortais.

C’est comme ça qu’un jour je suis entré au « Petit pot », le café le plus attractif de la rue adjacente à celle de mon lieu de résidence. Je ne sais pas encore si je dois dire que j’ai bien fait ou mal fait d’y entrer ce jour là. Toujours est il qu’ayant sympathisé avec Paco, le barman, j’y suis retourné quelques fois, au Petit Pot. C’est une de ces fameuses fois que j’ai croisé le chemin de Philippe.

Philippe, c’est un garçon d’une cinquantaine d’année qui s’est dévoilé à moi et aux clients présents ce jour là au travers d’un exposé sur les chinois. Pas n’importe quels chinois. Non, les chinois parisiens, les vrais, ceux de Belleville et de Tolbiac. Ceux qui mangeaient du chien en rouleaux de printemps, ceux qui s’entretuaient pour un oui ou pour un non, qui à l’arme blanche pour une histoire d’honneur souillé, qui au lance rocket pour une histoire de vol de bouteille de saké chez les frères Tang, le tout, sans rien demander à personne. Faut dire qu’il les connaissait bien, Philippe, les chinois. D’ailleurs, ne partait-il pas la semaine suivante en Chine pendant 15 jours pour réaliser un reportage pour Envoyé Spécial ?

Oui, Philippe est cameraman pour France 2. Et un Cameraman, ça a l’habitude de regarder avec recul, d’analyser, d’enregistrer, au travers d’un petit œilleton. C’est cela, j’imagine, qui donnait à Philippe la légitimité de deviser sur les Chinois en tant que président de l’assemblée.

Entre les différents courants de pensées embrumées du zinc et Philippe, la controverse fit rapidement rage. Afin de participer moi aussi à ce congrès sinologique, je substituai dare-dare à mon café un kir me conférant les lettres de noblesses nécessaires à la participation au débat historique qui se déroulait sous mes yeux. Un Cognac ou un Calva m’auraient très probablement propulsé au rang de Professeur en sciences orientales, mais mes prétentions étaient moindres à 11h00 ce matin là.

Les conclusions de ce travail n’ont à ma connaissance pas été publiées.

Vers 14h00 ou vers le sixième kir - je ne sais plus - Philippe et moi étions les seuls survivants des débats. Nous faisions connaissance sur un plan plus personnel, d’après les souvenirs que nous conservions de nos vies passées respectives et dans les limites de nos capacités d’élocution. Pourquoi me donna t’il son numéro de téléphone, je n’en sais rien. Mais ce que je me demande avant tout, c’est pourquoi je lui donnai le mien en partant…

Avec Philippe, on s’est revu deux ou trois fois, à son retour de Chine. Il m’avait pas oublié le bougre. La dernière fois, je suis même allé dîner chez sa nana avec Plic-Plic, ma copine. Nous avons eu droit à une soirée surréaliste animée par 80 kilos de viande saoule. Il s’était « déguisé » tout l’après midi au Bordeaux, le Philippe, et ses talents de cuistot étaient à la hauteur du fond de vin qu’il restait dans la sixième bouteille quand nous partîmes avec Plic-Plic une fois avalés les spaghettis cuits directement sur la plaque chauffante.

Ce soir là, on s’est quand même bien marrés avec Plic-Plic, parce que Philippe, il est plutôt fendard. Et puis même aviné, il est très gentil. J’aurais certes bien aimé qu’il tienne toutes les promesses qu’il m’avait faîtes ce soir là, mais comme dit un proverbe chinois, il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas.

Il y a des âmes errantes. J’en ai rencontré une.

20.5.05

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