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Les souffrances underground du jeune Nostradamiaou

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Lieu : Paris, France

4.6.05

Rendez vous avec Noé

Une fois expulsés du jardin d’Eden pour une obscure histoire de pomme, Adam et Eve étaient donc seuls sur terre, comme nous l'expliquions hier. Leur mon de avait bien changé et il vivaient au milieu d’animaux dorénavant aussi hostiles que muets. Finis les fous rires de Eve avec sa copine la hyène ; Finies les longues parties de golf entre Adam et son copain l’éléphant. Plus de ballades à dos de caribou non plus. Ils se sentaient drôlement seuls et désœuvrés ; a tel point qu'ils inventèrent l’expression « se faire chier comme un rat mort », en hommage posthume à un de leur copain dépressif.

Heureusement, comme on l’a déjà évoqué, Adam était un joli cœur actif et efficace. Il s’attela donc activement à peupler ce no man’s land avec Eve pour, outre s’occuper agréablement, avoir des fils avec qui il jouerait au foot et qu’il emmenerait au bistrot. En effet, non seulement Adam aimait le golf et le foot, mais il aimait aussi aller au bistrot. Et le bistrot, c’est sympa, mais au comptoir tout seul, ça fait pochtron.

On ne sait pas exactement combien il a eu d’enfant, Adam, mais ce qui est sûr, c’est qu’en comparaison, Yves Montant fait figure de puceau effarouché. Notons toutefois à la décharge du père Montand qu’il n’a pas vécu 930 ans, lui.

Adam eut donc plein d’enfants. Or, ces derniers eurent eux aussi des moutards qui à leur tour se dupliquèrent. A la dixième génération, naquit un petit Noé. Noé était plutôt un mec sympa, et Dieu se prit d’affection pour lui. Faut dire que les petits camarades de Noé étaient tous limite anarchistes révolutionnaires, pires qu’Olivier Besancenot, passant leur temps à foutre le bordel et à se taper sur la gueule.

Dieu, qui était encore le boss à ce moment là, décida que cette fois, y en avait marre des prévarications et qu’il fallait sévir. Il allait dézinguer tout le monde et on repartirait sur des bonnes bases. On sait aujourd’hui que le résultat obtenu est inversement proportionnel à celui escompté au départ, mais passons.

Pour occire tout le monde, rapidement et à moindre frais, Dieu inonda la terre. Personne n’a fait mieux depuis, malgré quelques tentatives isolées.

Seulement voila : Afin de pas avoir trop de boulot à posteriori, Dieu avait fait ce qu’on appelle aujourd’hui en informatique de la sauvegarde de données. Autrement dit, il avait prévenu Noé de ses intentions, et il lui avait même filé un bateau à 4 étages, super luxe, pour que lui et ses potes, ainsi qu’un couple de chaque espèce animale, survivent au dégât des eaux.

Noé, ainsi mandaté, avait filé rencard à tous ceux qui devaient être sauvés. C’est le premier rendez vous de l’histoire. J’insiste encore une fois, car c’est le sujet de ce récit : C’est le premier rendez vous de l’histoire ! Rendez-vous compte…



Celui-ci eut lieu au cours de la 600ème année de la vie de Noé, dans le second mois, que les Macédoniens appellent Dios, et les Hébreux Marsouan, mais ça j’imagine que vous vous en foutez pas mal. Le déluge commença le vingt-septième jour dudit mois. Cette époque tombe 2.262 ans après la naissance d’Adam, la date est inscrite dans les saints Livres. On marquait alors avec un soin extrême la naissance et la mort des gens illustres, ce qu’on ne fait plus pour de nos jours même pour Eddy Barclay.

Au travers des siècles, si on s’est souvenu précisément du moment de ce rendez vous, on ne sait par contre pas exactement où il eut lieu. Ceci montre à quel point le moment d’un rendez vous est important.

D’ailleurs, les dinosaures qui n’étaient pas des bestioles très ponctuelles se pointèrent bel et bien, mais en retard, et disparurent de la terre.

Certains parmi vous se demandent peut être comment les autres animaux firent pour arriver à l’heure, étant donné que les montres n’existaient pas. Je n’ai pas de réponse à cette question, mais des mystères comme celui-ci, il y en a d’autre sur lesquels vous ne tergiversez pas autant et dont la véracité est pourtant avérée : vous savez expliquer, vous, comment fonctionne un téléphone portable ? Bon, ben voila. D'ailleurs, moi même qui n'ai pas de montre, je suis toujours à l'heure grace à mon téléphone portable dont la fonction principale est de m'indiquer l'heure.

En conclusion, les vertus du rendez vous résident dans la simplification qu’il procure à notre vie quotidienne : multiplier le nombre de chances d’être au même endroit, au même moment, comme par enchantement, probabilité hautement peu élevée sans se donner rendez vous. Pour son bon fonctionnement, le lieu et le moment sont deux données nécessaires et aussi indissociables que Laurel et Hardy.

Si je vous donne rendez vous jeudi prochain à La Petite Porte, 20 bd St Martin, 75010 PARIS, métro Strasbourg Saint Denis, et que vous y allez vendredi, je n’y serai pas. Alors soyez-y jeudi, à 20 heures. Sinon, rappelez-vous des dinosaures…

3.6.05

Le retard à taire du retardataire

Je ne sais pas à quoi c’est lié, mais j’ai un amour tout particulier pour la ponctualité. J’ignore également pourquoi, mais j’ai ça dans la peau : Je n’ai pas de montre, mais je suis toujours à l’heure. Pas cinq minutes avant, pas dix minutes après, simplement à l’heure.

A Paris, par contre, les gens sont en retard, c’est immuable. Une vilaine tradition. Je respecte généralement les us et coutumes des indigènes mais là, j’avoue que je déroge à la règle. Je crois comprendre, après des années d'attentive écoute de plaidoyers, que le problème des gens en retard, c’est qu’ils sont simplement « en retard ». En tout cas, c’est le motif qu’ils invoquent. Pour eux, le « retard » explique et excuse à la fois « leur retard ». C’est certes un peu abscons comme concept car ils utilisent un homonyme pour concilier deux notions différentes, mais nous, les gens à l'heure, on a rien à dire.

Cependant, moi je crois plutôt que le problème c’est que ces gens là, avant de venir, faisaient un truc qui était sensé leur prendre un certain temps, se perdent en conjectures, partent dans tous les sens, sans faire attention à l’heure qui tourne.

Pour ma part, j’ai compris depuis fort longtemps le principe et les vertus du rendez-vous. Revenons un petit peu en arrière, et étudions l’historique de ce concept intéressant qu’est le rendez vous :

A l’origine, il y avait Adam et Eve, tout le monde est d’accord avec ça. Ils n’étaient que tous les deux à se partager la surface habitable de la terre, c'est-à-dire les continents. Il n’est pas nécessaire d’être un grand scientifique pour en déduire que, cette surface étant de 153 millions de km2, il y avait 1,3-10 habitant (*) par kilomètre carré à cette époque. Les veinards….

(*) 1,3-10 = 0,00000000013

Autrement dit et pour bien comprendre ce que représente ce chiffre, il faut s'imaginer un habitant divisé en 76,5 millions de morceaux et disséminer chaque morceau sur chaque kilomètre carré. Pour ceux qui, comme moi, visualisent mieux avec des images, je vous conseille de regarder un reportage sur les attentats à la voiture piégée en Irak, ça ne manque pas en ce moment. Les bouts d’habitant disséminés sont un peu plus gros, mais le principe reste le même.

Pour en revenir à cette époque lointaine, je ne peux m’empêcher de penser qu’à ce niveau de densité de population, l’Europe se serait construite les doigts dans le nez. Quoique si Adam était Anglais et Eve Française, ça aurait pu traîner en longueur.

Cela dit, je doute de cette hypothèse car, au regard du nombre qu’on est aujourd’hui sur la planète, Adam et Eve s’entendaient manifestement très bien, mieux que Napoléon et l’amiral Nelson en tous cas (j’aurais aussi pu citer Cecilia et Sarko mais outre le fait que ce dernier ne soit pas un sujet britannique, la seule fois où j’ai évoqué ce sujet, je me suis fait conspuer par mes lecteurs).

Je m’égare car on est ici pour parler de la ponctualité aux rendez-vous et non de l’Europe et ses lenteurs que je ne vais pas résoudre ici et tout seul, à fortiori sous l’éclairage du célèbre adage que je viens d’inventer à l’instant :

« Un escargot, c’est lent, mais un escargot mort, encore plus »

J’ai aussi inventé « Un escargot, ça bave éperdument », mais là je vois pas trop comment l’intégrer dans mon texte. Ha bah si, ça y est.
Ca me rappelle qu’il y a des hasards heureux qui me stupéfient : L’autre jour, je regardais un reportage sur l’huile de Monoï à la téloche. C’est toujours mieux qu’un reportage sur Bagdad. Pour faire du Monoï, il faut prendre une noix de coco germée, la râper, ajouter la queue d'un Bernard l'Hermite, 1 kg de tiaré déshydraté, bien mélanger le tout et laisser au soleil aussi longtemps que possible. On comprend mieux pourquoi on n’a pas inventé le Monoï à Paris.

Toujours est-il que le type ou la nana qui s’est dit un jour qu’il allait foutre au soleil un Bernard l’Hermite sur un lit de Coco râpée, je me demande bien ce qui le motivait. Il devait s’emmerder sévère toute la journée. Même Adam et Eve avaient plus de trucs à faire.

Je me disperse et je n'ai toujours pas fini de raconter l'histoire du rendez vous... Je vous raconterai ça la prochaine fois, car là, faut que j'y aille, l’heure tourne et je suis déjà en retard. Quant à vous, réfléchissez bien, vous n’aviez pas un truc à faire vous aussi ?

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